Géomorphologie

Climat et Topographie

Un climat aride

Faible pluviométrie

Un fort ETP et un grand déficit hydrique

Une topographie très molle et une nappe marine

Prépondérance des formations meubles favorables à l’érosion très proche de la surface

Une subsidence affectée

Milieu Naturel

Extension des sebkhas et Salinisation des sols

Dégradation de palmeraie

Recul du trait de la côte

Dégradation des paysages

Morphologie Marine

Des vasières ou Bhiras : désignant des dépressions allongées parallèles à la côte Est et dont la profondeur varie de 2 à 3 m

Des cordons ou Tsirs qui séparent les vasières les unes des autres

Des oueds présentant de longues dépressions souvent sinueuses de 5 à 12 m de profondeur jouant un rôle de fournisseurs de sédiments fins déposés au fond des Bhiras L’oued le plus remarquable est l’oued Mimoun

Type du Sol

 Sol halomorphe

Sédimentologie

Les sédiments de plateau nature bioclastique et biochimique

Les sables quartzeux sont répartis sur le littoral

Au large, les sédiments sont essentiellement carbonatés fins avec des apports terrigènes

Marnage

Marée de type semi diurne avec deux hautes mers et deux basses mers par journée

Amplitude moyenne est de 0,8 m

Bathymétrie 

Le platier de l’archipel de Kerkennah est une vaste plate-forme située à des profondeurs comprises entre 0 et 5 m. La morphologie est très complexe et caractérisée par des vasières ou « Bhiras », des cordons ou «  tsirs » et des chenaux de marées ou « oueds » 

«Bhiras» : vasières de 2 à 3m de profondeur (pouvant même dépasser les 5m), entourées de cordons de Posidonies et tapissées de Cymodocées

«tsirs» (ou bancs) : cordons littoraux, constitués de débris biogènes coquilliers dont le sommet est peuplé par des prairies de caulerpes parfois émergeantes à basses eaux

«oueds» (ou chenaux de marées) : dépressions sinueuses et étroites, profondes de 5 à 12 mètres et par lesquelles circulent les eaux de marées (pouvant atteindre des vitesses de 1.5 m/s). Bien que les chenaux de marées soient situés dans des sédiments meubles et donc potentiellement mobiles, on fait remarquer que la position de chenaux principaux n’a pas changé par rapport à des relevés cartographiques de 1884