Patrimoine matériel
La zone recèle des éléments d’un patrimoine archéologique et culturel qui sont
Borj El H’sar
Est le site archéologique le plus important à Kerkennah , il se trouve à Sidi Frej. Il s’agit d’un tombeau romain à niches, enfoui et construit en gros blocs de pierre, stuqué et peint à l’intérieur de superbes fresques. Les ruines étendues de ce site sont les preuves d’une polarisation urbaine qui occupe l’ancienne cité portuaire de Cercina. Cette cité était aussi le théâtre de plusieurs évènements historiques
C’était un excellent port pour les grands navires marchands et de guerre. Ce site est caractérisé par une valeur stratégique très importante. En effet, c’était un lieu de refuge pendant les temps troublés, Hannibal harcelé par les romains était accueilli dans ce port
Ses strates archéologiques sont douées d’une grande finesse permettent d’admirer la civilisation de cette ville phénicienne
D’après les récits historiques, les forets étaient plantés des vignes et des forêts. Depuis l’antiquité, ses habitants sont des excellents navigateurs qui vivent de la pêche, de l’élevage, de la culture des arbres fruitiers et de l’industrie textile
Les maisons étaient couvertes de troncs de palmiers, notant la fabrication des Alliés, l’exportation de poulpe séché et la fourniture de herbiers marins séchés comme fourrage pour le bétail
Anciennes citernes (Festkia)
Témoignant d’un mode de vie et d’une gestion raisonnée de l’eau ; depuis l’antiquité, il ya septs puits (sabat ajbàb ). Le chiffre sept est très important dans la mythologie orientale et musulmane. En particulier à Mellita, où il y a encore un endroit appelé les Sab’a Ayoun (les sept puits), et un autre qui s’appelle l’Ajbâb (les puits). Les kerkenniens ont essayé depuis longtemps de résoudre le problème de conservation et de collecte des eaux en constituant en construisant des citernes
En plus, La fouille archéologique met à jour quelques grandes citernes antiques. Pas loin du village Chergui , plus précisément dans un site dénommé « alAyoun » s’observe encore des puits creusés dans la roche calcaire et qui fournissent une eau douce en dépit de la proximité de la mer; tout autour de ces puits se trouve en abondance la céramique fatimide et antique. A côté de Borj al-Hisâr, non loin du marabout Sîdî al-Zur’î, aussi au village d’alAbassaya se rencontre le même type de citernes qui sont historiquement contribuées aux Romains. A Sefnou, une série de bassins de forme circulaire a été aussi trouvée
La tour de Mellita
Il est entouré de quelques citernes et deux puits. Après restauration dans un bon état de conservation, il fait 16 m de hauteur et possède une entrée qui desserve des escaliers qui tournent autour d’un noyau central
La tour se dresse sur un terrain qui a servi par la suite à une carrière de pierre. Le terrain aux alentours est très riche en céramique à la fois antique (punique et romaine) et musulman. Actuellement, il existe la zone irriguée prés de ce tour ou « ElBorj », caractérisée par une activité agricole très importante, on l’attribut le nom d’El Borj
La ville romaine de Cercina
Se poursuit sous la mer dont les fouilles ont démontré la présence de plusieurs chefs d’oeuvre tels que les fresques, les mosaïques, les sculptures et les céramiques (Chelbi, 1995)
Le port antique de Cercina et son phare (Hajret El Baou)
Est aussi submergée. Les fouilles dans ce port ont livrés des exemples uniques au monde : cuves de salaison et de création, fours, viviers (Chelbi, 1995)
Vestiges d’une cité punique et romaine sur la façade
Est de la presqu’île de Sidi Founkhal (Oueslati, 1995)
La multitude des lieux de marabouts
Forment une ceinture entourant l’île surtout sur la côte orientale: Sidi Youssef, Sidi Salem, Sidi Gaaben, Sidi Khalfoun, etc